L’été est la saison des sorties, des terrasses et des festivals ! Pendant cette belle période de l’année, les occasions pour faire la fête sont nombreuses et malheureusement, trop de gens choisissent de conduire leur véhicule après avoir consommé de l’alcool.
La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) a lancé récemment une campagne publicitaire mettant en vedette des humoristes de la relève. Ces publicités tentent de rejoindre les jeunes conducteurs, lesquels selon les statistiques sont trop souvent impliqués dans des accidents de la route où l’alcool est en cause.
Quand on boit de l’alcool, la meilleure façon d’éviter un accident de la route ou d’être arrêté en conduisant avec les facultés affaiblis est de prévoir un conducteur désigné ou un budget pour retourner à la maison en transport en commun (autobus ou métro) ou en taxi. Il existe également des services privés de raccompagnement (inspirés de Nez Rouge) opérant 12 mois par année dans la plupart des régions du Québec. Dites-vous que payer les frais d’un taxi ou d’un service de raccompagnement est une piètre dépense comparativement aux conséquences d’être accusé ou reconnu coupable d’avoir conduit un véhicule en état d’ébriété (casier judiciaire, amende élevée, possibilité d’emprisonnement, perte d’emploi, problèmes financiers et familiaux, etc…).
Finalement, rappelez-vous que lorsque qu’un policier vous ordonne de fournir un échantillon d’haleine, vous devez lui obéir sans quoi vous risquez une accusation de refus en vertu de l’article 254 du Code criminel, laquelle entraîne une suspension du permis de conduire pendant 3 ans de la SAAQ – en cas de culpabilité ! Donc, en cas d’arrestation, collaborez en respectant les ordres de l’agent de la paix mais gardez le silence, c’est un droit constitutionnel !
Me Éric Lamontagne et Me Jean-François Guay